Affichage des articles dont le libellé est Education. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Education. Afficher tous les articles

mardi 21 avril 2020

Pourquoi les enfants d’aujourd’hui sont-ils de plus en plus émotionnellement indisponibles ?

Je suis tombée par hasard sur un article qui parlait d'un phénomène que j'observe très bien dans la classe sur le site:

Ennui à l’école, peu de vrais amis, patience limitée… Selon diverses études sur l’évolution des générations, les enfants d’aujourd’hui sont de plus en plus limités émotionnellement. Leur fonctionnement social, émotionnel et scolaire est en baisse, pendant que leurs troubles divers d’apprentissage sont en hausse. Quels facteurs, et quelles solutions ?
Le constat se fait de plus en plus ressentir : la génération est à la frustration ! Selon diverses études en sociologie générationnelle, de nombreux facteurs sociétaux et dans notre style de vie y contribuent. Comme nous le savons grâce aux neurosciences, le cerveau fait preuve d’une neuroplasticité impressionnante ( il s’adapte sans cesse en fonction des expériences qu’il rencontre ) et notamment celui des enfants, qui serait doté de 10 fois plus de connexions qu’internet, autrement dit d’1 million de milliards de connexions synaptiques ! Ainsi, c’est grâce à l’environnement que nous offrons à nos enfants que nous parents, pouvons rendre leur cerveau plus fort ou plus faible. Voici les principales causes de ce constat :
Je veux tout ici et maintenant !
Même si c’est inconscient, nous habituons nos enfants à obtenir ce qu’il veulent immédiatement. Dans une société qui n’a “ pas le temps “, nous pensons bien faire en leur évitant toute forme d’attente. Or, la possibilité de retarder la gratification est l’un des facteurs essentiels pour le succès futur de nos enfants. En effet, nous avons les meilleures intentions pour rendre nos enfants heureux, mais malheureusement, nous les rendons heureux sur le moment mais malheureux à long terme. Être capable de retarder la gratification signifie être capable de faire face à une situation de stress. Nos enfants sont de moins en moins équipés pour faire face à des facteurs de stress mineurs, qui finissent par devenir d’énormes obstacles à leur réussite dans la vie. C’est ainsi que cette incapacité de retarder la gratification est souvent observée dans les salles de classe, les centres commerciaux, les relations humaines… Question d’habitude !
Le côté noir de la technologie
Les écrans en tous genres donnent l’illusion d’être une source d’occupation rapide, facile et efficace ! Tout ce que vous dicte la société de consommation d’aujourd’hui. Sauf qu’appliqué aux enfants, ce slogan est en réalité très néfaste. Car contre quelques heures de “ tranquillité “ chaque jour, nous obtenons en retour un impact sur leur système nerveux, leur attention, leur vie sociale ou encore leur capacité de gratification différée. En effet, à côté de la réalité virtuelle, la vie quotidienne semble ennuyeuse. Lorsque les enfants viennent en classe, ils sont exposés à des voix humaines et à une stimulation visuelle adéquate, au lieu d’être bombardés par les explosions graphiques et les effets spéciaux qu’ils ont l’habitude de voir sur les écrans. N’oublions jamais que la disponibilité émotionnelle des parents est le principal ingrédient du développement du cerveau d’un enfant.
Tout sauf l’ennui
La société, et nous-même parents, avons créé un monde amusant artificiel pour nos enfants. Il n’y a aucun moment ennuyeux. Au moment où l’environnement devient calme, nous nous empressons de les divertir à nouveau, parce que sinon, nous sentons que nous ne faisons pas notre devoir parental. Or, l’ennui est un formidable stimulateur de créativité ! En agissant ainsi, nous oublions de faire travailler ce muscle qu’est le travail monotone de base qui entraîne le cerveau à fonctionner et à travailler sous «l’ennui», qui est le même «muscle» qui sera entraîné à l’école. C’est pour cela que quand ils arrivent à l’école et qu’ils doivent écrire, les enfants n’en ont plus la patience. De la même manière, ils aident de moins en moins leurs parents dans les tâches ménagères, même lorsqu’il s’agit de ranger leur chambre. Il est important que nous arrêtions de croire que les priver d’ennui leur rend service…
Plus d’interactions virtuelles que sociales
Dans le monde actuel, nous sommes de plus en plus “ overbookés “, donc nous donnons des gadgets numériques à nos enfants pour qu’ils soient eux aussi “ occupés “. En faisant cela, nous les privons d’interactions sociales réelles. Dans un temps qui paraît bien loin aujourd’hui, les enfants avaient l’habitude de jouer dehors, où, dans des environnements naturels non structurés, ils apprenaient et pratiquaient leurs compétences sociales.  Malheureusement, la technologie a remplacé le temps en plein air. En outre, la technologie a rendu les parents moins disponibles pour interagir socialement avec leurs enfants. De toute évidence, nos enfants prennent du retard sur cette composante pourtant si importante de la vie, pour ne pas dire La plus importante…

La frustration fait partie de la vie
A vouloir trop bien faire pour rendre nos enfants heureux, à vouloir absolument éviter à nos enfants toutes formes d’attente, d’ennui, de frustration, de souffrance… Nous produisons l’effet inverse. Nous leur enlevons les clefs dont ils auront besoin pour faire face à la vie d’adulte. Car oui, l’attente, l’ennui, la frustration, la souffrance…font parties de la vie ! Vous la vivez d’ailleurs vous même en tant qu’adulte, alors pourquoi vouloir cacher cela à votre enfant ? Parce que c’est justement trop douloureux pour vous ? Réfléchissez différemment et demandez-vous comment vous auriez vécu vos différentes épreuves si  l’on vous avez paré dès l’enfance et préparé à tout cela… Nous ne pouvons donc pas sans cesse écouter les enfants quand ils n’aiment pas les légumes, quand ils n’aiment pas se coucher tôt, quand ils n’aiment pas ranger leur chambre… C’est vous l’adulte qui avez le recul nécessaire pour prendre les bonnes décisions pour lui. En les protégeant sans cesse, nous leur envoyons le mauvais message qui est qu’ils peuvent choisir tout le temps ce qu’ils veulent faire, effaçons le concept de “ devoir “. Or, pour atteindre nos objectifs dans nos vies, nous devons faire ce qui est nécessaire, ce qui n’est pas toujours ce que nous voulons faire. Nos enfants savent très bien ce qu’ils veulent, mais ils ont du mal à faire ce qui est nécessaire pour atteindre leur objectif.

  • Des solutions pour entraîner leur cerveau
Des limites : N’ayez plus peur de fixer des limites, les enfants en ont clairement besoin pour grandir heureux, et devenir un adulte serein. Fixez une heure pour les repas, les heures de sommeil, le temps passé avec la technologie… Donnez-leur des fondations stables. C’est peut-être la partie la plus difficile du travail de parent, mais il est nécessaire que vous pensiez à ce qui est Bon pour eux, et non à ce qu’ils veulent ou ne veulent pas. Ils vous remercieront plus tard, soyez patients 🙂
Des compétences sociales : La plus longue étude sur le bonheur jamais réalisée ( c’est l’université d’Harvard qui est à l’origine de cette étude, menée sur 724 individus pendant 75 ans ) révèle que le véritable secret du bonheur serait directement lié avec la qualité de nos relations humaines. Ainsi, ces compétences devraient être mises au premier plan dans l’éducation. Apprenez à vos enfants à prendre la parole, à partager, à perdre et à gagner, à aimer, à rire, à faire des compromis, à féliciter les autres, à être reconnaissant… pour leur plus grand bonheur !
De la gratification différée :Faites-les attendre ! Comme analysé plus haut, c’est l’un des facteurs essentiels pour le succès futur de nos enfants, et de leur bonheur durable et non immédiat. L’ennui c’est le premier pas vers la créativité. Ainsi, augmentez progressivement le temps d’attente entre “ Je veux “ et “Je reçois “. Pour cela, évitez par exemple l’utilisation de la technologie dans les voitures et les restaurants et apprenez-leur plutôt à attendre tout en parlant et en jouant à des jeux. Enseignez-leur que la frustration et l’attente font parties de la vie, sinon les réussites n’auraient pas la même saveur !
Des émotions réelles :
A force d’expériences virtuelles, les enfants d’aujourd’hui connaissent de moins en moins les émotions réelles. Or, c’est elles qui font toute la beauté de la vie. Ainsi, limitez la technologie et reconnectez-vous avec eux émotionnellement. Surprenez-les avec des fleurs, partagez un sourire, chatouillez-les, organisez un pique-nique surprise, chantez, jouez, dansez ensemble, faites des batailles d’oreillers… Tous ces temps de qualité en famille sont largement plus précieux pour leur épanouissement que des écrans… Ramenez-les dans la réalité, et montrez-leur qu’elle est belle !
Des habitudes de travail :
En apprenant à son enfant à faire un travail monotone dès ses premières années, vous lui offrez les fondements de sa future “ capacité de travail “. En arrêtant de faire à sa place, vous favorisez son autonomie. Ainsi, apprenez-lui à plier le linge, à ranger ses jouets, à mettre la table, à jardiner, à cuisiner… En transformant ces tâches du quotidien en quelque chose de créatif, vous aidez son cerveau à les associer à des choses positives et stimulantes. De plus, en lui donnant des responsabilités, vous lui démontrez votre confiance en lui, il sent qu’il a de la valeur, et c’est un formidable cadeau que vous pouvez lui faire…

mercredi 8 mai 2019

Collège Montessori 21- La villette


Super bonne nouvelle! Un collège Montessori en région parisienne.


C'est au coeur du Parc de la Villette, dans l'ancienne Halle aux Cuirs, que le futur Collège-Lycée Montessori 21 La Villette verra le jour.

La Fédération des écoles Montessori 21 est co-fondateur de la société coopérative Oasis 21, qui regroupe plusieurs acteurs sur le même site : siège national des Colibris, cuisine collective des Marmites Volantes (approvisionnée direct producteurs pour des repas bios sur place ou livrés), céramiste, ferme urbaine, Maria Canal, espace événementiel…

Le lieu

Le Collège-Lycée Montessori 21 disposera de 1000 m2 d’espaces intérieurs (cours et jardins) et autant d’espaces extérieurs, ainsi que d’une entrée spécifique réservée aux élèves au niveau de la station de tram Ella Fitzgerald (T3).

Loin d’être un lieu d’enseignement classique, les locaux proposent différents types d’espaces : espaces de séminaire, espace scénique, studio d’art, labo de sciences, fab lab, espace numérique… Pris dans leur globalité, ils constituent un Centre d’études et de travail dont la logistique, l’approvisionnement et l’entretien sont pris en charge par les étudiants et leurs enseignants.

Le projet pédagogique

 "La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information." Albert Einstein

Plus qu’un simple établissement scolaire, le Collège-Lycée Montessori 21 est un véritable Centre d’Etudes et de Travail. Comme toujours dans la pédagogie Montessori, les classes restent multiniveaux : 12-15 ans (équivalent du cycle 4) et 15-18 (équivalent du lycée).

Les journées mêlent des temps d'observation, d'expérimentation, des séminaires, des travaux personnels, l'expression de soi, des services à la communauté, des débats, des sorties culturelles et pédagogiques. L’objectif est de décloisonner les savoirs théoriques et apprentissages techniques et pratiques : on peut faire de la philo ET de la menuiserie, des maths ET de la botanique appliquée !

1. Une pédagogie de projets

Pour que les apprentissages soient pérennes, ils doivent faire sens pour l’adolescent. Ainsi, différents types de projets viennent innerver l’année scolaire :

  • Un projet d’établissement visant à fédérer les adolescents autour d’un objectif commun. Dans l’approche montessorienne, ce projet doit avoir une dimension économique, afin que les adolescents apprennent les choses de la vraie vie. Historiquement, les enfants géraient tous les aspects d’une ferme (achat ou fabrication des outils, achat ou récupération des semences, travaux des champs, vente, comptabilité, communication…). Dans le cadre d’un projet urbain comme celui de la Villette, d’autres projets sont possibles (ex : tenue d’un restaurant 1-2 fois par semaine La suite sur leur blog...dans l’espace événementiel, location/animation des locaux en dehors du temps scolaire, ateliers de soutien scolaire pour les plus jeunes du quartier…).

  • Des projets en petits groupes : propres à un groupe d’adolescents, ils peuvent toucher tous les sujets (artistiques, scientifiques, écologiques…) et se déployer sur un ou plusieurs mois.

  • Des projets individuels : le Collège - Lycée Montessori 21 La Villette proposera à chaque adolescent de développer une passion qui lui est propre dans le cadre d’un partenariat avec l’un des acteurs du parc.
La suite sur leur blog...

dimanche 4 février 2018

Comment ranger leurs jeux façon Montessori

Petit clin d’œil à ma meilleure amie ;-)

Fuyez le coffre à jouets fourre-tout:


Trouvez deux étagères: une étagère pour la chambre et une pour le salon, quelques boites, des plateaux, des paniers, une table et une chaise à la hauteur de l'enfant et un tapis pour ceux qui ont la table du salon dessus.

Dans la première boite, vous mettez la dînette, dans la seconde le train, dans la troisième les légos, dans la quatrième les poupées et dans la cinquième les déguisements.

Sur les étagères, se trouvent des plateaux avec des activités: un tableau à peindre, un jeu de société, une modèle d'origami, une expérience scientifique, un puzzle... Suivez les goûts de votre enfant.

Vous devez exercer un roulement des jeux environ toutes les deux, trois semaines selon l'age de votre enfant. Le reste des jeux est rangé dans une armoire. (Bien sûr vous pouvez en sortir un si votre enfant le demande.)

Évitez si possible les activités qu'il a déjà à l'école.

Rangez les jouets toujours au même endroit.

Invitez votre enfant à ranger son jeu avant d'en prendre un autre!

Un sans faute pour cette maman, même pour les petites voitures : (lien)


https://version5point0.wordpress.com/2013/06/27/faire-le-vide-pour-y-voir-plus-clair/


Ne pas oubliez le coin art et le coin lecture.

Pour Elisa, jusqu'à environ ses 6 ans, elle avait le même type de coin art/musique qu'ici: A visiter




Bon rangement :-)





samedi 13 janvier 2018

Montessori in the Home

The Montessori philosophy is not something just for school or home; but a way of living and thinking.


Role of the Parent:
Ask yourself, "How can I help my child do it by himself/herself?"
  • Set proper limits (lien)
  • Trust the child
  • Allow for choices and respect them
  • Allow the child to take care of personal needs
  • Allow the child to choose their clothes and shoes 
  • Show rather than tell
  • Follow their interests (Observe!) (lien )
  • Use encouragement instead of rewards or treats
  •  Set up a successful environment
                        - la chambre et le salon (lien )
                        - leurs jeux (

Depuis que j'ai écrit l'article sur la chambre de nombreux autres exemples sont apparus sur le net.


Nikki et Moi


mardi 22 août 2017

Ne vous focalisez pas sur leurs problèmes - Don't interview for pain

Je voulais partager avec vous cet article qui vient de ce blog: https://www.mother.ly/child/5-parenting-lessons-i-learned-as-a-montessori-teacher#close

"Children are perceptive. Children want your attention. They will quickly figure out what gets the most attention from you and do more of that thing.


If you ask your child about their day and then focus in on the one negative thing they’ve mentioned and proceed to question them about it for the next half hour and comfort them (even if they weren’t upset about it to begin with…), they will quickly learn to bring up more negative things. Whether or not anything bad has happened. A little disagreement they had with a friend becomes a huge drama where they were the victim. This is not to say your child will lie, but that the way they view what happened will change.
How you see the world impacts how they see the world. Parents do this because they want to make sure their children are OK and are taken care of. Of course it’s a parent’s job to be their child’s advocate and protector. But if you have a big reaction every time your child mentions anything “bad” happening, they will likely begin focusing on these interactions, and becoming more upset over them."
Fifty-four years ago, my older sister Becky attended her first day of Kindergarten. At the end of the day, my mother picked her up and started a critical conversation. While she was driving, she asked some questions:
“How was your day?”
“Fine.” 
“How was your teacher?”
“She is so nice! She is funny too!” 
“Did you make any friends?” 
“Yes. Linda and Susie are really fun.” 
“Did anything interesting happen?” 
“Well...Billy Compton pushed me down in the playground.” 
Stopping the car, my mom turned to my sister and responded, “He did what?!? I cannot believe that. You poor thing! Are you okay? Did you tell the teacher? I wonder if I should talk to his mom.” 
The next day, Mother picked Becky up again. This time, Mother did not even need to ask any questions. 
“Mom, you won’t believe what Billy Compton did today! He called me names and pulled my hair!”  She then waited for my mother’s reaction. 
In that moment, she did something that I personally find extraordinary. She turned to Becky and said, “Oh that Billy Compton is just a silly boy.” Smiling wide and giving her undivided attention, she then added, “Tell me about your teacher. You said she is nice and funny. That sounds like a perfect teacher. You are so lucky. Tell me what makes her nice.” 
My sister was a little surprised at first, but she quickly redirected her attention to the topic of her new favorite teacher. After five minutes of excited explanation, Mother shifted to a new topic, “Did you have fun with Linda and Susie today? Tell me everything that you did together.” 
For 15 minutes, Mom interviewed Becky about the positive aspects of her day. 
She shared this story with me when my wife and I had our first children. She then added an explanation.  
“When I reacted so strongly to the story about Billy, I was telling Becky what stories mattered to me. Those stories would become the definition of her experience at school. I glossed over the good aspects of her day and honed onto the 15 seconds that were unpleasant. By the next day, she could not wait to regale me with new tales of Billy. If I wanted her to see kindergarten as positive, I needed to help direct her attention to the positive aspects.” 
“But did you worry that she would think you did not care about her troubles? Isn’t it important for your child to know that you are 'there for her’?” 
“Of course I was there for her, but I do not have to prove that every moment of every day. By diminishing the importance of Billy, I was helping make Becky stronger. If Billy had been truly cruel, she would not have been so easy to redirect to positive topics. “  
Parents deeply want to be available to their children. They worry that their children might not feel listened to or supported. Empathy and support are important parental skills, but so is emotional leadership."
As I was reading Best Friends, Worst Enemies, I was particularly struck by Thompson’s warning against “interviewing for pain.”
He describes a situation where your child complains about another child’s behavior, and then every day, when your child returns from school, you ask, “So, honey, was Pat mean to you today?”
Thompson points out that children are quick to realize that bad stories about Pat will be a good way to get your attention, and that they may seek to satisfy you, and present the facts in the most attention-grabbing way. Also, Thompson writes,
“I believe that we live the story we tell ourselves–and others–about the life we’re leading…If you constantly interview your child for pain, your child may begin to hear a story of social suffering emerge from her own mouth. Soon she will begin to believe it and will see herself as a victim….
“Please understand that I am not advising you to disbelieve our children, nor am I saying that you should not be empathic…But…don’t interview for pain, don’t nurture resentments, and don’t hold on to ancient history. Kids don’t.”
And although Thompson doesn’t make this point, it also seems to me that by asking this question, we focus a child’s attention on that part of the day. Instead of thinking about the happy interactions that took place, the child tries to remember painful interactions.
Si vous faites ça, vous victimisez votre enfant ....et vous stigmatiser un autre! Ce petit Billy.
Ce sont des enfants. Ils ont tous des qualités et des défauts. Aucun enfant (ni adulte) n'est parfait. Nous avons tous quelque chose à travailler. Je crois que la différence c'est qu'il n'y a pas d'enfant méchant. Lorsqu'un comportement nous parait difficile, c'est un appel à l'aide. Il faut partir du postulat qu'un enfant veut faire plaisir à ses parents, veut bien faire et que s'il ne peut pas, cela le rend malheureux.
Depuis que je m'occupe d'enfants, je n'ai jamais vu un conflit où une seule personne était responsable. Il y a toujours une part de responsabilité de la part de tous les intervenants. (C'est la même chose dans tous les conflits, même ceux parents-enfants ou les divorces et je me mets dans le lot.) C'est pour cela que les meetings sont si importants et qu'ils font partis de la vie de la classe. A chaque fois, que nous voyons un conflit, nous nous asseyons. Nous demandons à chacun d'expliquer son point de vue sans couper la parole à l'autre puis nous demandons: Comment cela aurait pu être évité? Ce que chacun aurait pu faire de mieux pour ne pas en arriver là? Comment il serait possible de réparer? 
Former un couple avec deux personnes n'est pas chose évidente donc former une classe respectueuse de toutes les personnalités n'est pas chose évidente non plus même avec l'aide des médiateurs/éducateurs mais heureusement les enfants ne sont pas figés comme les adultes. Ils apprennent vites, très vites et en 6 mois peuvent se transformer.